Les pierres précieuses, les diamants, les perles et les coraux sont des matériaux naturels créés sans intervention humaine. Cependant, en raison de leur rareté et de leur beauté, il existe de nombreuses méthodes de traitement pour optimiser ces matériaux. En outre, l’homme est capable de produire des pierres précieuses synthétiques (pierres produites artificiellement ayant les mêmes propriétés physiques et chimiques que leurs modèles naturels, par exemple le rubis synthétique) et des produits artificiels (sans modèle naturel, par exemple la zircone cubique).

Afin d’assurer la transparence des échanges et de protéger les clients, il existe « l’Association Internationale de la Joaillerie, de l’Argenterie, des Diamants, des Perles et des Pierres », ou CIBJO en abrégé (abréviation française). Cette organisation professionnelle s’efforce d’harmoniser et de standardiser les règles de déclaration, qui sont définies dans les différents Livres Bleus du CIBJO. Il s’agit de garantir que chaque produit reçoit un étiquetage correct et est proposé sans aucun doute et sans ambiguïté.
Les pierres précieuses peuvent être soumises à une grande variété de traitements pour modifier leur couleur, leur transparence et leur stabilité. Les Blue Books du CIBJO font la distinction entre une exigence de divulgation générale et une exigence spécifique pour les traitements. Les traitements nécessitant une divulgation générale comprennent : le chauffage, le remplissage des fissures avec des substances organiques incolores (huile, résine, polymères ou cire), ainsi que le cirage et le blanchiment des surfaces. Ces traitements nécessitent une divulgation orale en langage clair avant ou à la conclusion de la vente et doivent être précisés dans les documents commerciaux. Pour les traitements comportant une exigence de divulgation spécifique, en plus d’une explication orale, il doit également y avoir une divulgation écrite complète sur les documents commerciaux. Il s’agit notamment de : la coloration avec des colorants, des revêtements et revêtements, l’irradiation, le remplissage de fissures et de cavités, les traitements de diffusion, le perçage laser et l’imprégnation/stabilisation.

Pour protéger le commerce et les clients, diverses pierres précieuses sont proposées avec un rapport gemmologique supplémentaire (d’un laboratoire indépendant) qui, en plus de l’identité, répertorie également les traitements trouvés. À ce stade, il convient de mentionner le « Laboratory Manual Harmonisation Committee », ou LMHC en abrégé, un comité composé de divers laboratoires de gemmologie dans le but de créer une norme pour une nomenclature uniforme. Il s’agit notamment du GIA (Gemological Institute of America), du DSEF (Fondation allemande pour la recherche sur les pierres précieuses à Idar-Oberstein), ainsi que de la SSEF (Fondation suisse pour la recherche sur les pierres précieuses) et du Gübelin Gem Lab en Suisse. Des explications détaillées des traitements et des termes utilisés dans les rapports gemmologiques des membres du LMHC sont enregistrées sur les fiches d’information respectives du LMHC.
Pour des informations complètes sur ce sujet, nous vous recommandons de consulter les «livres bleus CIBJO» et les «fiches d’information LMHC».